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             Les  Hommages à ...

               

                              

          

 

Pour ce premier dossier nous avons choisi de rendre hommages au groupe français de Heavy extreme Misanthrope. Tout d’abord par goût personnel mais aussi parce que Misanthrope est l’un des meilleurs représentant du Metal français …

 « J’ai découvert Misanthrope à leur début sur une compilation Metal (Brutal Generation), j’ai vraiment accroché sur ce groupe qui sortait vraiment de l’ordinaire et j’ai voulu en savoir plus… Depuis Misanthrope occupe une place de choix dans ma discographie » Martin

 « Moi, je voulais écouter du metal français avec de beaux textes. On m'a dit que la référence du genre était Misanthrope alors j’ai acheté un album, puis un second, etc.… » Sophie

Misanthrope est un groupe à forte personnalité, on ne peut donc pas rester indifférent ; ou l’on adore ou l’on déteste ! Son charismatique leader, S.A.S. de l’Argilière, dandy provocateur à l’allure mondaine véhicule à la perfection l’image de la formation. Le son Misanthrope est tour à tour agressif, grandiose, puissant et intimiste. C’est une multitude de sensations subtiles qui s’impose à l’auditoire. Nous sommes sous le charme !!!

On ne peut parler de misanthrope sans parler des textes : S.A.S. de l’Argilière est un parolier hors pair qui écrit à la fois dans la langue de Shakespeare que dans notre bonne langue française. C’est d’ailleurs sur ce point qu’il est le plus admirable ; il a d’ailleurs écouté ses fans puisque le dernier album est intégralement en français. S.A.S. sait jouer avec les mots. Il  les agence de telle sorte qu’ils touchent l’âme et poussent à la réflexion.

                                              

Mais présentons à ceux qui ne connaissent pas encore ces éminents représentants du Metal extreme français, une brève historique du groupe :

Les aventures misanthropique ont commencé il y a de cela une quinzaine d’année dans les environs de Paris. Alors que le groupe n’était qu’un projet de trois amis fans de King Diamond, Kreator et bien sur Molière, Misanthrope commence à entrer dans le vif du sujet en enregistrant en 1989 et 1990 deux démos et en décrochant un contrat avec le label Infested rec., pour lequel ils sortiront le split cd avec Torturer Hater of mankind en 1991. L’aventure prend place ! En même temps est lancé le label Holy rec. avec le premier album de Nightfall. Ce n’est que deux ans plus tard que Misanthrope signera avec Holy.                          Entre temps une rencontre décisive se fait en 92 : S.A.S. avec Jean Jacques Moréac. Emerveillé par son jeu et sa prestance, S.A.S. n’hésite pas une seconde à aborder le bassiste et lui proposer de rejoindre la horde misanthropique. Comme l’histoire l’a montré il ne s’est pas trompé en l’abordant et Jean Jacques est devenu un élément intrinsèque au son Misanthrope.

   Renforcé par ce nouvel acolyte, la formation sort leur premier album Variation on inductive theories (93) et, dans la foulée, le triple mini cd Miracle – Totem taboo (94). Mais avec ces deux premières œuvres le groupe bouscule la scène Metal de l’époque, ils apportent un style nouveau qu’ils nommeront le « Grandiose heavy metal extreme ». Il est clair que le choc se fait  ressentir par ce décalage face à une scène française qui se cantonne à du Thrash ou du Death. Mais le début de la gloire vient avec la sortie en 95 de 1666…Theatre bizarre, qui entame les aventures d’Alceste. C’est cet album qui lancera leur renommée internationale avec une série de concert en France, mais aussi en Hollande, en Suisse et surtout en Allemagne – le fief du Metal européen -. 

 

Profitant de la montée en puissance de la vague du fameux Metal de Göteborg, Misanthrope part en Suède enregistrer son nouvel album Visionnaire sous les mains expertes du célèbre producteur Fredrik Nordström. C’est un succès ! Le groupe est reconnu mondialement, il participe à de nombreux festivals prestigieux en plus de leurs propres tournées. Le style de Misanthrope devient beaucoup plus personnel, ils délaissent le côté Death metal pour une approche plus mélodique (riffs heavy accrocheurs et claviers symphoniques…). De plus ils adoptent un look et une attitude très dandy qui mêle insolence et raffinement dans un style très 18e. Sur la même lignée ils sortiront en 98 Libertine humiliations qui montre vraiment cette nouvelle direction artistique. Ce côté très 18e avec une approche plus mélodique, ajouté à un attrait pour la perfection, et le côté plus agressif du Heavy extreme.                                                                               Dix ans d’existence et de romantisme noir, cela se fête ! Et plutôt que de recevoir des cadeaux, c’est eux qui en font à leur fans en sortant un Recueil d’écueils également nommé Les épaves…et autres œuvres interdites qui regroupe dans un coffret triple cd des inédits, un live et Libertine humiliations. Ce coffret limité à seulement 1793 copies est épuisé en quelques jours ! C’est formel, le groupe a des fans sincères et fidèles, et ils leur prouvent. (Ce coffret est de nos jours aussi recherché que le Coffret cercueil en bois de Dusk and her embrace de Cradle Of Filth.)                                                                              Misanthrope joue alors avec les plus renommés : Dimmu Borgir et Cradle Of Filth pour ne citer qu’eux. Il est élu comme meilleur groupe de Metal français pour l’année 1999 et 2000. Les adeptes de Molière sont de tous les fronts. Et ils nous sortent en 2000 le superbe Misanthrope immortel, qui présente l’apogée d’un groupe qui n’a rien à envier aux plus grands. L’album sort sous quatre versions différentes, non seulement française, mais aussi européenne, brésilienne et japonaise avec les textes chantés en anglais pour les pays non francophones.

    Ils ont un succès croissant et indéniable, le mélange romantisme français et Heavy extreme est la combinaison gagnante. Fort de cet engouement, ils en profitent pour faire un petit break. Jean Jacques, secondé de S.A.S.,  profite de cette pause pour sortir enfin le premier album de son autre formation : Argile. Bénéficiant de la renommée de Misanthrope, The monotonous moment of a monologue réussi à se démarquer du flot de sortie d’albums. Mais l’attente d’un nouveau Misanthrope se fait ressentir. Et enfin le 30 mars 2003 arrive avec la nouvelle bête Sadistic sex daemon et son édition limitée comprenant titres bonus et making of vidéo de l’album. Un nouveau batteur, un nouveau guitariste, Jean Jacques à la production, Ansi Kippo aux manettes : la grosse artillerie est sortie pour dévaster tout sur son passage. Un nouveau chef d’œuvre dans leur discographie, un nouveau succès pour le groupe. Comme tout groupe commençant à devenir très important, Misanthrope a son lot de détracteurs qui critiquent le chant si personnel de S.A.S., ressemblant un peu trop à Argile soit disant ! Mais les fans des dandies libertins et immortels ne se laissent pas influencer et suivent le groupe.                                                      Misanthrope reste, de nos jours encore, un groupe à part dans la scène française, mais aussi dans toute la scène internationale. Pour reprendre la célèbre bannière du Metal : Restez trues, restez Misanthropes ! Hypocondrium forces !!!

        

                                                

               

                                     Suite de l'hommage...