Sommaire

News

Concerts

        Dates de concert

        Réminiscences

Chroniques

Interviews

Les Musiciens de l'ombre

Les Hommages

C'était le bon temps

Le Kidikoi

Le Colysée

Vers d'autres cieux

Les Annonces
 

Equipe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                       

              

               Réminiscence

               

                                         

                                                                     + Stray

                                             Toulon, Zenith Omega (27/05/03)                                                  

 Après un long week-end parsemé de concerts et d'embûches : Misanthrope à Marseille, Behemoth à Salon et ma voiture détruite (je me suis bêtement endormi au volant. Amis métalleux prenez garde à ce traître de sommeil !) ; C’est avec une certaine hâte que j'en attendais le bout. Pris d'une joie enfantine j'attendais avec impatience de pouvoir enfin approcher notre «sainte » vierge de fer. Je n'en croyais pas mes yeux : j'étais au concert de Maiden ! De plus Maiden dans le sud de la France ! Faut dire que je ne  l'y attendais plus. Contre toute attente ( manque de pub pour cette date ) , c'est un Zénith complet qui s'affiche , concentrant en un seul lieu toutes les générations de métalleux  -- du biker 60 ans d'âge , au black métalleux , en passant par la future relève à peine âgée d'une dizaine d'année .

                                     

20h30 : on découvre enfin le groupe de première partie : Stray. Pour ma part  inconnu au bataillon, mais pas pour autant mauvais. Une formation Hard FM qui malgré un certain manque de dynamisme (assis sur les gradins, ça passe !) nous assène une bonne leçon d'instru. C'est à croire qu'ils sont nés avec leurs  instruments  dans les mains et ce n'est pas le chanteur qui me contredira. Durant le même titre ,ce dernier ayant un soucis technique à la guitare, le reste du groupe assure le temps des réparations grâce à un solo basse / batterie très bien mené , pour repartir finalement comme si de rien n'était . On aurait peut-être préféré une première partie plus heavy -à la Edguy -, mais Stray a tout de même rempli son contrat et la salle était bien échauffée pour recevoir les maîtres Iron Maiden.

         

Et c'est un Maiden en grande forme que l'on retrouve, toujours enflammé par cette fougue du retour de Mr Dickinson. Nous avons droit à un show colossal, tout y est : la venue par deux fois de ED-ddie le grand, les pirouettes de la paire Dickinson / Gers et bien sûre les hymnes « de la nation Maiden » que toute la salle reprendra à l'unisson. Alors que « Hallowed be thy name » ou « Fear of the dark » sont unanimement attendus, avec « Heaven can wait »  l'assemblée semble atteindre l'euphorie et rariver un feu déjà bien vivace. Chaque album y va de ses titres phares et nous avons le privilège  d'écouter en avant première le single de leur nouvel album « Wildest dreams). Cependant, ce dernier n'a pas le poids d'un « Brave new world » ou d'un « Bring your daughter ... » et la réaction sera quelque peu mitigée.

                              

Malgré un show époustouflant, qui marque la vie de n'importe quel métalleux (c'est Maiden quand même !), nous pourrions reprocher un manque de variété dans la set-list (il me semblait parfois écouter le Live after death remis un tant soit peu à jour). Ainsi il aurait été bon d'entendre plus de titres issus de leur dernière oeuvre voire des trois précédentes : « The sign of the cross » ou « The angel and the gambler » chanté par Dickinson aurait été appréciable. Et pour finir, le dernier clou que j'enfoncerais dans la main des maîtres d'Edward, serait pour le scandaleux prix du marchandising ; à 28 euros le t-shirt (oui le manches courtes !) de la tournée, tout le monde ne peut pas se le permettre. D'autant plus que pour la majorité du public il faut compter, en plus du prix de la place (même si pour un concert de cette envergure le prix était raisonnable), le coût de l'essence et de l'autoroute ; car certains d'entre nous étaient venus de loin.

                                                                                                Mickaël